Tim Cook, patron d’Apple qui a succédé à Steve Jobs. Crédit Photo : Paul
Sakuma/AP
Une enquête du New York Times révèle qu’Apple
domicilie certaines filiales dans des États ou pays du monde où les taux
d’impôts sur les sociétés sont les plus faibles. La marque à la pomme
se défend.
Apple était
jusque là connu et reconnu pour ses produits et sa fulgurante réussite
mondiale. Il semble bien que l’enquête du New York Times
lui colle une autre étiquette: Apple serait le roi de la défiscalisation. Le journal américain révèle que la marque à la pomme domicilie certaines de ses filiales dans des États ou des pays où les taux d’impositions sont les plus faibles, voire nuls.
Exemple cité par le New York Times : une filiale
d’Apple, qui gère et investit des milliards de dollars, est basée à
Reno, dans le Nevada, à environ 300 kilomètres de son siège social de
Cupertino en Californie. Or d’un État à l’autre, l’impôt sur les
sociétés revient de 8,84% à ... zéro. Le journal, qui a fait
beaucoup réagir la Toile en révélant ces informations,
ajoute qu’en dehors des États-Unis, Apple a créé des entités similaires,
«qui n’équivalent parfois guère plus qu’à une boîte aux lettres
ou un bureau anonyme, et qui lui permettent de baisser les impôts
qu’il paie partout dans le monde», en Irlande, au Pays-Bas, au
Luxembourg ou encore dans les Îles vierges britanniques.
Apple ne dément pas, mais se défend
Ainsi Apple, plus grosse capitalisation boursière du monde,
évite-t-il, en toute légalité, de s’acquitter de plusieurs milliards de
dollars d’impôts chaque année, selon le journal qui s’appuie sur des déclarations
d’ex-responsables anonymes d’Apple. Au total, l’année dernière, sur
34,2 milliards de dollars de bénéfices bruts, la société n’a payé que 3,3 milliards de dollars en
impôts, soit un taux d’imposition moyen mondial de
9,7%.
Des faits qu’Apple ne conteste pas, mais dont le groupe se
défend. Dans un droit de réponse au New York Times,
Apple a rappelé les retombées en termes d’emplois aux États-Unis
et dans le reste du monde générées par son activité. «En nous
concentrant sur l’innovation, nous avons créé des produits et des
industries nouvelles, et plus de 500.000 emplois pour les salariés
américains, allant des personnes qui créent les composants pour
nos produits aux livreurs qui les apportent à nos consommateurs», répond
Apple.
Une astuce pour les technos
Outre Apple, Google, Microsoft, Yahoo! ou encore Dell utilisent
ces avantages fiscaux. «Il est beaucoup plus facile pour des
entreprises qui touchent des royalties ou qui vendent des produits
numériques de localiser leurs bénéfices dans des pays à faible
imposition que pour des épiciers ou des constructeurs automobiles»,
explique le New York Times, qui précise que les 71 firmes
du secteur technologique côtées sur le S&P 500 américain ont toutes
payé 33% d’impôts en moins que les autres en 2011.
( http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/apple-echappe-legalement-a-des-milliards-d-impots-192128 )
|
Vous voulez en savoir plus sur le monde Apple, vous avez besoin d'aide concernant votre iPhone/iPad/iPod ou Mac ? Vous vous posez des questions sur les produits Apple ? Actualité des produits, bref tout ce que vous cherchez est sur le blog, bonne visite.
mardi 1 mai 2012
Apple échappe, légalement, à des milliards d’impôts
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire