Les livres de management ont rarement les faveurs du public. Avec
néanmoins quelques exceptions. Comme cet «Inside Apple» publié par les
éditions Dunod et qui plonge le lecteur au cœur de la société qui
produit vos plus beaux gadgets technologiques. Un ouvrage qui se lit
comme un roman grâce à son écriture nerveuse, humoristique parfois, même
si le sujet ne prête guère à la gaudriole.
Au fil des
pages de ce document réellement captivant, on reste souvent pantois
devant tant d’arrogance, de coups bas et de mystère entretenu en
interne. Avec une épée de Damoclès permanente pour le salarié du groupe :
le licenciement immédiat en cas de révélations sur la société. Le
secret. La matière première de la culture du groupe Apple. Pour s’en
convaincre, il suffit de lire le chapitre consacré à l’engagement des
nouveaux venus. Édifiant. «Apple est comme une secte dans laquelle
on ne donne aux novices que des bribes d’informations. La loyauté n’est
jamais présupposée. Les nouveaux éléments sont laissés hors de la
confidence pendant un certain temps, au moins jusqu’à ce qu’ils aient
gagné la confiance du chef.»
Une pratique du secret que Steve Jobs avait copié de celle pratiquée par Walt Disney . Un témoin raconte qu’ «aucune entreprise de la Valley n’entretient ce niveau de terreur interne à ce point. » Un niveau de terreur entretenu pour conserver ces règles d’excellence voulues et imposées par Steve Jobs. Rien ne doit être improvisé au sein de la société.
Une pratique du secret que Steve Jobs avait copié de celle pratiquée par Walt Disney . Un témoin raconte qu’ «aucune entreprise de la Valley n’entretient ce niveau de terreur interne à ce point. » Un niveau de terreur entretenu pour conserver ces règles d’excellence voulues et imposées par Steve Jobs. Rien ne doit être improvisé au sein de la société.
Comme le précise l'auteur, Adam Lashinsky, journaliste pour le
magazine Fortune et expert du monde de la Silicon Valley, «l’image
publique d’Apple est fantasque et drôle. Mais en interne, elle est
plutôt triste. Tout le monde a le nez dans le guidon.» «Si
Apple était perçue à sa juste mesure, ses fans et ses ennemis y
verraient un maelström de contradictions, une entreprise dont les
méthodes vont à l’encontre de décennies de pratiques managériales bien
établies. Apple cultive le secret à une époque où la tendance dans les
affaires est à la transparence. Les bons managers savent déléguer. Steve
Jobs, pdg d’Apple voulait absolument tout contrôler. De l’image de la
société à l’emballage des produits. » Même les rapports de la
société avec l’argent sont étranges. Ainsi, «garder près de 100
milliards de dollars sous son matelas n’est pas considéré comme de la
bonne gestion financière à Wall Street.»
Pour Steve Jobs, faire de l’argent n’était pas le but premier. Difficile à croire mais pourtant confirmé au sein de l’ouvrage. «Le groupe Apple crée la plupart de ses produits tout simplement parce qu’il a envie de ces produits. Point.»
Un rapport à l’argent qui rend Apple unique dans le monde des affaires. Tout comme sa volonté de conserver l’esprit start-up.
Pour Steve Jobs, faire de l’argent n’était pas le but premier. Difficile à croire mais pourtant confirmé au sein de l’ouvrage. «Le groupe Apple crée la plupart de ses produits tout simplement parce qu’il a envie de ces produits. Point.»
Un rapport à l’argent qui rend Apple unique dans le monde des affaires. Tout comme sa volonté de conserver l’esprit start-up.
Tout naturellement, l’ouvrage se termine par des questions qui
restent encore sans réponses. Qui va remplacer Steve Jobs aux commandes
de ce groupe hors-normes ? Quelle sera la stratégie adoptée par le
groupe pour conserver son avance et éviter les pièges? «Révolutionner»,
le verbe sera-t-il celui qui sera encore le plus employé par le
marketing d’Apple? Autant de questions parmi d’autres qui trouvent une
réponse dans cet essai qui devrait ravir les fans de la marque à la
pomme.
Un ouvrage parfaitement complémentaire de la biographie de Steve Jobs rédigée par Walter Isaacson.
Un ouvrage parfaitement complémentaire de la biographie de Steve Jobs rédigée par Walter Isaacson.
«Steve Jobs parti, la concurrence n’a toujours pas Steve Jobs».
Cette citation sibylline extraite de l'ouvrage témoigne du caractère
unique d'Apple, une société qui ne pourra qu'être copiée. Jamais égalée.
La lecture d' "Inside Apple" vous en convaincra.
«Inside Apple. Dans les coulisses de l’entreprise la plus
secrète au monde. » Par Adam Lashinsky. Éditions Dunod. 16 euros, 251
pages.
( Source : http://blogs.lecho.be/lupourvous/2012/05/apple-lanti-mod%C3%A8le-de-la-silicon-valley.html )
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